A une semaine de son 1er anniversaire: le Hirak toujours aussi puissant (vidéo)
Des foules compactes battent le pavé actuellement dans des dizaines de villes du pays pour le compte du 52e vendredi de la révolution pacifique du peuple algérien.
D’Annaba à Tlemcen et d’Alger à Adrar, des centaines de milliers, voire des millions, d’Algériennes et d’Algériens marchent en ce moment-même pour réitérer leur revendications quant à un changement radical de système politique et pour une véritable transition démocratique.
Les solgans demeurent les mêmes, à savoir un “Etat civil et non militaire”, une “justice indépendante”, une “presse libre” et la “libération inconditionnelle des détenus d’opinion”.
C’est dans la capitale que se déroule la manifestation la plus imposante. Là, en plus des slogans habituels, un traitement particulier est réservé au ministre de la Justice, dont les “hirakistes” réclament la tête, tout en exprimant un soutien franc à Mohamed Belhadi, le procureur-adjoint prés le tribunal de Sidi M’hamed, muté à Guemmar, dans la wilaya d’El Oued, pour avoir plaidé en faveur la relaxe de l’ensemble des détenus du mouvement populaire.
A noter que de nombreuses ville moyennes, à l’instar de Aïn Beïda, d’Akbou ou encore de Kherrata, participent massivement à ce 52e vendredi de la révolution.
Pour sa part, la ville de Mascara, qui avait été le théâtre de violences policières la semaine dernière, est revenu en force dans le Hirak.
Samira Ben.