Abdelmalek Sellal au juge: «Même Obama sait que je ne suis pas un corrompu»
Appelé à la barre au deuxième jour du procès en appel de l’homme d’affaires Ali Haddad, l’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal s’est livré à un «one-man-show» hilarant.
Interrogé par le juge dans le cadre de l’affaire des chemins de fer reliant Relizane à Tissemssilt et l’octroi d’indus avantages à Haddad, Sellal a raconté une anecdote au sujet de sa visite officielle aux États-Unis à l’époque où Barack Obama l’avait reçu en compagnie de son épouse à la Maison Blanche.
« Obama m’avait invité à prendre avec lui un verre. Je me suis excusé et je lui ai dit que c’est « haram » (péché, ndlr). Mais au vu de son insistance, je lui ai dit que je boirais volontiers ce verre à condition de me donner une bombe atomique », a-t-il raconté.
Abdelmalek Sellal, qui fait l’objet de plusieurs charges, clame toujours son innocence en assurant avoir la « conscience tranquille », tout en s’interrogeant sur les raisons qui l’ont conduit en prison. « Je me demande toujours qu’est-ce que je fais en prison », a-t-il affirmé. « Je vais bientôt avoir 73 ans, après avoir occupé plusieurs postes dans l’Etat, tout le monde sait que je ne suis pas corrompu, y compris Obama », a ajouté l’ancien premier ministre.
Hacen Guenoun