Agressions contre le corps médical: la justice commence à sévir
Alors que partout dans le monde, on glorifie les personnels soignants pour leur engagement contre la Covid-19, en Algérie, des écervelés les agressent en plein exercice de leurs fonctions. La justice est désormais actionnée et les sanctions commencent à tomber.
Ainsi, le tribunal de Ziadia à Constantine a condamné jeudi à trois ans de prison ferme une personne accusée d’agression contre un médecin exerçant au service Covid-19, dans le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Dr Benbadis.
L’inculpé, la trentaine, était poursuivi pour “agression d’un médecin en exercice” et “coups et blessures volontaires”.
L’affaire remonte à la semaine dernière quand le mis en cause, proche d’un malade atteint de la Covid-19, avait agressé un médecin lui causant une fracture du nez suite à un coup de poing.
Par ailleurs, le tribunal de Tissemsilt a prononcé une peine de 18 mois et une amende de 50.000 DA à l’encontre d’un individu pour offense à une femme médecin généraliste exerçant au niveau de l’établissement public de la wilaya, a indique jeudi le procureur de la République près ce tribunal.
Le mis en cause était poursuivi pour “agression sur un médecin généraliste, menace de mort et cassage de l’écran d’un tableau d’affichage de l’hôpital.”
A Bouira, deux individus impliqués dans la tentative d’agression contre le directeur de l’hôpital Mohamed Boudiaf de ont été mis sous mandat de dépôt et cinq autres sous contrôle judiciaire.
Présentés mercredi devant le juge d’instruction près le tribunal de Bouira, les mis en cause sont accusés d'”outrage à un fonctionnaire pendant l’exercice de ses fonctions”, et de “délit de menace” ainsi que d'”exposition de la santé et de l’intégrité physique d’autrui au danger”.
A.I./APS