Amar Ghoul au juge: «Je n’ai fait qu’appliquer les ordres de Bouteflika»
L’ancien ministre des Travaux publics et fondateur de TAJ, Amar Ghoul, a été appelé à la barre, ce mardi, dans le cadre du procès de l’homme d’affaires Ali Haddad. Il a rejeté toutes les accusations portées à son encontre, insistant sur le fait qu’il ne faisait qu’appliquer les ordres d’Abdelaziz Bouteflika.
« Toutes les décisions que j’ai prises étaient en application des ordres du président de la République (Abdelaziz Bouteflika NDLR), à des décisions du gouvernement ou à des instructions du Premier ministre », a affirmé Amar Ghoul. « Je n’ai attribué de marché ou d’indu privilège à qui que ce soit », a-t-il dit.
Interrogé sur la dilapidation de l’argent public concernant le traçons autoroutier Lakhdaria-Bouira, l’ancien ministre des Travaux publics a répondu en évoquant la topographie difficile de cette région et les conditions sécuritaires précaires. Il a également incriminé les conducteurs de poids lourd, qui selon lui, ont perturbé la réalisation de ce tronçon.
« Je vous certifie que le Trésor public n’a pas accusé de perte financière, bien au contraire. J’ai servi mon pays avec abnégation et je me suis présenté devant vous pour réclamer que justice soit faite », a-t-il déclaré au juge.
Concernant les marchés octroyés à Ali Haddad, l’ancien ministre a indiqué que le patron de l’ETRHB n’a eu que deux projets durant toute la durée ou il a été à la tête du ministère des Travaux publics, c’est-à-dire dix ans.
M. Mansour