Ammar Belhimer: «La nouvelle constitution répondra aux revendications du Hirak»
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a déclaré, dans un entretien accordé à la chaîne France 24, que la nouvelle constitution, dont le projet sera soumis à référendum le 1er novembre prochain, «répondra aux revendication du Hirak.»
Le minister a rappelé l’engagement du chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, dans ce sens. Selon lui, le projet déjà adopté par le Parlement, a satisfait un certain nombre de revendications populaires. Il s’agit essentiellement, a-t-il dit, de « l’affermissement de l’exercice démocratique, une plus grande séparation les pouvoirs et un plus grand attachement aux lois en créant une cour constitutionnelle et en assurant par une disposition particulière la sécurité juridique ».
Interrogé sur le cas du journaliste, Khaled Drareni, condamné le 15 septembre dernier à deux ans de prison ferme, le ministre a d’abord refusé de commenter la décision de la justice. «N’attendez pas d’un membre de l’exécutif, de surcroît ancien professeur de droit, de s’immiscer dans le fonctionnement de l’institution judiciaire », a-t-il soutenu, rappelant que les peines retenues contre le journaliste «on été prononcées en première et en seconde instances dans les décisions de justice ».
Il a, cependant, persisté à dire que la condamnation « n’a rien à voir avec les délits de presse ». « Ce n’est pas de délit de presse dont il s’agit dans le cas d’espèce, même si le prévenu exerçait le métier de correspondant de médias étrangers sans accréditation préalable», a-t-il argué.
Ammar Belhimer a qualifié les réactions des organisations non gouvernementales (ONG) étrangères qui ont soutenu le journaliste algérien Khaled Drareni « d’ingérence inadmissible».
Boualem Rabah