L’Algérie et le Maroc sont de plus grands importateurs d’armes en Afrique. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’institut suédois Stockholm international peace research institute (SIPRI), rendu public lundi 9 mars.

Le document fait ressortir une augmentation de 5,5% entre 2014-2015 par rapport à 2010-2014. Selon le rapport, les achats africains d’armement ont baissé de 16%. Concernant les fournisseurs de l’Algérie, SIPRI précise que la Russie arrive en tête.

Ce partenaire historique de l’Algérie en matière d’armement a fourni entre 2016 et 2018, 300 véhicules de combat d’infanterie (BMPT Terminator), 42 hélicoptères de combats (Mi-28) faisant partie d’un contrat estimé à 2,7 milliards de dollars, 14 avions de combat (Su-30MK), 2 sous-marins de type (Project-636E/Kilo), 1000 unités du missile antichars (9M120 Ataka/AT-9) et 80 torpilles de sous-marins de type (53-65) et (TEST-71).

 Le deuxième plus gros exportateur d’armes à destination de l’Algérie est la Chine, qui a fourni des drones de combat (10 unités), des mortiers automoteur (18 unités) et des canons lisses (W86 120mm).

Les Emirats arabes unis (EAU) ont aussi vendu à l’ANP, durant la période 2014-2019, des drones de combats assemblés en Algérie et rebaptisés « El Djazair-54 », de type (Yabhon Flash-20 et Yabhon United-40), ainsi que 200 blindés « Nimr Armored ».

La France, l’Allemagne et les Etats-Unis ont respectivement fourni à l’armée algérienne, durant le dernier quinquennat, 10 bateaux patrouilleurs (FPB-98) ; 357 unités de blindés Fuchs-2, 3 unités de système de détection et de commandement aéroporté AEW&C (un contrat estimé à 1,1 milliard de dollars dont la livraison a été retardée à cause de problèmes techniques) et 10 blindés de transport de troupes ou de dépannage.

Boualem Rabah