Bien mal acquis : le journal El Watan révèle la fortune colossale des fils de Gaïd Salah
Le quotidien national El Watan a publié dans son édition de ce lundi, un article consacré aux biens mal acquis des deux fils de Gaïd Salah, Boumediène et Adel, profitant de la grande influence de leur défunt père.
Selon le journal, les deux rejetons du Général, qui font l’objet actuellement d’une interdiction de sortie du territoire national (ISTN), « ont pu acquérir plusieurs entreprises au dinar symbolique dans le cadre du dispositif Calpi». C’est le cas de la SARL AGB Aïn Yagout, spécialisée dans la transformation du blé dur et tendre.
« Acquise en 2013, Boumediène recevait, dès le premier jour de l’achat, son quota de blé de l’OAIC, même si l’entreprise n’existait qu’administrativement », révèle le quotidien francophone.
Autre entreprise à leur actif, la SARL Righia, implantée dans une commune de Annaba et spécialisée dans l’embouteillement de l’eau de source. « La société a été construite sur trois hectares, pour passer à la faveur d’une récente extension à dix hectares », ajoute El Watan.
Les fils de Gaïd Salah ont également acheté au dinar symbolique de nombreuses SARL, puis revendues au prix fort avec une simple modification « du statut de la société chez un notaire ».
Par ailleurs, les deux frères possèdent de nombreux terrains à forte valeur foncière dans plusieurs wilayas du pays. « S’ils ne sont pas revendus, des buildings seront construits sur ces terrains », précise le journal.
Adel Ahmed Gaïd possède en outre un port sec dans la ville de Annaba, un holding sis au boulevard Amirouche, ainsi que le journal régional Edough News, qui a longtemps bénéficié de la manne publicitaire accordée par l’ANEP, alors que le journal est pratiquement invendu. Il dispose aussi de « plusieurs villas, achetées dans le cadre des ventes aux enchères sans aucun concurrence face à lui ».
Mourad Z.