Selon le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO), Messaoud Belambri, il n’est plus possible d’acquérir des médicaments à base de chloroquine dans les pharmacies privées, l’Etat ayant décidé de les réquisitionner.

Une décision  qui vise à empêcher des acheteurs potentiels de l’hydoxychloroquine de s’automédicamenter près que l’Algérie ait décidé d’adopter ce remède comme protocole thérapeutique contre le Covid-19.

Dans une déclaration faite au site SabqPress, le président du SNAPO a fait savoir que le médicament en question, qui est habituellement utilisé pour soigner le paludisme et qui est jugé prometteur dans le traitement du Covid-19, « connaissait déjà une pénurie depuis plusieurs mois dans les pharmacies du pays », l’Algérie ne disposant que deux usines qui le produisant.

M. Belambri a en outre souligné que le laboratoire pharmaceutique français Sanofi a fourni la semaine passée 75 000 boîtes à base de chloroquine.

Pour rappel, dans une déclaration mardi à la Chaîne III, le professeur Said Mesbah, membre du comité scientifique récemment installé par le ministère de la Santé pour suivre l’épidémie de coronavirus, a annoncé la disponibilité de 110.000 unités de ce médicament au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux et que « l’Etat va importer 190.000 autres ».

Hacen Guenoun