Cimetière de Beni Messous: “tchippa” pour l’au-delà !
Le cimetière de Beni Messous, à Alger, qui connait une tension artificielle, consécutivement à l’augmentation du taux de mortalité dû à la Covid-19 ces dernières semaines, fait l’objet d’un trafic de places et de permis d’inhumer.
Le site Internet de Radio M révèle que dimanche, des préposés de l’administration de l’APC de Beni Messous ont exigé une « tchippa » (pot-de-vin) à une famille pour leur délivrer le fameux document qui leur permet d’avoir une place pour enterrer leur défunt.
« La suspicion de l’existence d’un trafic de places et de permis d’inhumer a été cependant confortée ce même dimanche matin. », écrit le média qui a recueilli le témoignage d’un autre agent communal qui a déploré l’attitude « délictuelle » de ses collègues. « C’est comme cela que cela se passe maintenant.», a déclaré l’agent en question qui a requis l’anonymat.
Les autorités locales sont interpelées pour ouvrir une enquête sur ces pratiques sordides qui interviennent dans les moments les plus douloureux pour les familles de victimes.
Hacen Guenoun