COA: quand un ancien ministre de la République se plaint de son pays à l’étranger
Pour satisfaire son ambtion de présider aux destinées du Comité olympique algérien (COA), Salim Bernaoui, malgré son statut d’ancien ministre de la République, n’a pas hésité à se plaindre contre son pays à une instance internationale, le Comité olympique international (CIO) en l’occurrence.
Exclu de la candidature à l’élection à la présidence du COA, qui a eu lieu aujourd’hui, l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports dans le gouvernement Bedoui, a, dans une lettre adressée le 4 septembre dernier au CIO, affirmé « qu’il avait enregistré une multitude de violations graves de la réglementation lors de la préparation de cette élection. »
Il a précisé avoir « constitué son dossier de candidature en sa qualité de membre de l’Assemblée générale (AG) du COA et d’ex-président de la fédération d’escrime ». Mais, a-t-il ajouté, « à la veille de la clôture de l’opération des candidatures, la fédération d’escrime a reçu une correspondance du ministère de la Jeunesse et des Sports qui s’interroge sur le statut de Bernaoui, précisant qu’il n’est plus président de cette instance », a-t-il écrit, laissant entendre que le ministère s’est interféré dans le travail du COA et dans l’organisation de ces élections.
« Je suis légitime et reconnu par le comité international olympique », a-t-il soutenu, demandant au président du CIO d’intervenir auprès du COA pour imposer sa candidature.
Boualem Rabah