Complexe sidérurgique d’El Hadjar: un fleuron de l’industrie algérienne à l’arrêt
Le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali, appelle à une reprise, dans les meilleurs délais, de l’activité du complexe sidérurgique d’El Hadjar, en butte à d’inextricables problèmes depuis plusieurs années.
« Il est nécessaire de relancer l’usine, qui est l’un des fleurons de l’industrie algérienne, dans les meilleurs délais et de garantir sa continuité », a-t-il déclaré, à l’occasion d’une réunion, lundi dernier, à Annaba, avec les cadres dirigeant du complexe.
Le ministre avait également écouté, à l’occasion de cette visite, des explications sur le fonctionnement de l’usine. Il s’agit de la deuxième visite du ministre au complexe en l’espace de deux mois.
Pour rappel, depuis sa reprise par l’Etat sur l’indien ArcelorMittal, en 2013, l’usine n’arrive plus à redémarrer sa production de manière ordinaire, en raison d’une accumulation de problèmes, dont l’arrêt du fonctionnement du haut fourneau n’est pas des moindres.
Le complexe a connu également, ces dernières années, plusieurs restructurations, des mouvements de protestation, la mise à l’arrêt de plusieurs fourneaux et une situation financière alarmante.
En mai dernier, le nouveau directeur général du complexe d’El Hadjar, Réda Belhadj, a dressé une situation peu reluisante du complexe. « La trésorerie est très fragile, l’endettement est lourd et les créances sont significatives. Donc, il est prématuré de donner avec précision la situation actuelle », a-t-il indiqué.
Boualem Rabah