A l’occasion de l’ouverture de la conférence nationale sur la relance économique et sociale, ce mardi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a tenu un discours  dont voici, en condensé, les principaux points :

• Nous souhaitons une nouvelle économie qui profite à tous les Algériens dans le respect du principe de l’égalité des chances.

• Nous nous sommes fixé comme objectif d’atteindre l’exportation d’au moins 5 milliards de dollars hors-hydrocarbures à partir de 2021

• L’État est prêt à fournir des devises pour agrandir les usines des exportateurs et les aider dans leurs projets afin qu’ils soient à leur tour une source d’approvisionnement en devises pour le pays.

• J’invite les exportateurs et les investisseurs à s’engager dans les marchés africains, notamment dans les secteurs des services, de la banque et du transport, y compris l’aviation.

• L’Algérie gaspille des milliards de dollars pour transporter ses marchandises depuis l’étranger, alors que ces fonds auraient pu être investis pour créer des entreprises publiques et privées dans ce domaine.

• La diplomatie algérienne doit promouvoir l’économie nationale.

Combien de temps continuerons-nous d’importer au détriment de la production nationale. Est-il raisonnable d’importer du jus dans un pays qui produit beaucoup de fruits?

• Si l’Algérie a survécu à la crise dernièrement, c’est grâce aux efforts des paysans qui ont même augmenté leurs productions en cette période difficile.

• Importer des chips dans un pays qui produit des pommes de terre est un suicide économique.

• L’importation ne servait qu’à gonfler les factures et rien d’autre.

• Il faut immédiatement développer les industries manufacturières

• Nous décriminaliserons l’acte commercial pour libérer les initiatives et créer un climat économique sain

• Nous accorderons des avantages fiscaux pouvant aller jusqu’à des réductions estimées à 50 000 dinars pour chaque jeune employé à titre permanent dans vos entreprises.

• Nous devons aller vers la création de matières premières locales et les utiliser autant que possible pour réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur.

• L’Algérie ne vendra plus ses matières premières et nous n’importerons plus un litre d’essence et de diesel à partir de 2021.

• Vous devez investir massivement dans l’industrie mécanique et stimuler la manutention dans ce domaine et vous créerez ainsi des dizaines de milliers d’emplois.

• Des dizaines de milliards de dollars sont sortis du Trésor public pour des investissements sans retour, et ce phénomène va et doit s’arrêter.

• Il est honteux pour nous de produire un réfrigérateur avec des composants majoritairement importés, alors que nous comptons 250 000 diplômés universitaires.

• «L’ANSEJ» a plus un caractère social, mais nous devons travailler pour le convertir en outil productif économique.

• L’Algérie est une cible. La crise dans laquelle nous nous trouvons a été provoquée par une ou deux personnes qui ont décidé de réduire le prix du pétrole, mais cela ne peut affecter notre souveraineté.

• L’administration fiscale doit stimuler l’investissement en proposant des réductions et des facilités. Elle ne doit pas être un outil de répression.

• Il y a des milliardaires en Algérie, mais nous sommes classés à la 154^e place mondiale en termes de paiement d’impôts.

• Nous renouvelons notre engagement de ne pas aller à l’emprunt international, car nous avons les moyens de couvrir nos besoins et pour construire une économie forte.

• Bienvenue au privé pour investir dans la mine GharJebilat et toutes les mines du pays.
• Les investisseurs dans le secteur du logement devraient utiliser le moins possible de matériaux importés, car nous sommes en mesure de produire des matériaux de construction.

• Nous économiserons 400 millions de dollars dès l’an prochain dans le secteur des industries pharmaceutiques.

• Celui qui a le courage de dénoncer la corruption ne frappe pas sous la ceinture en envoyant des messages anonymes. Tout message anonyme ne sera désormais plus pris en compte.