Conséquence de l’affaire Anis Rahmani: le journal Ennahar privé de publicité publique
Ce mercredi 19 février et pour le quatrième jour consécutif, le journal Ennahar, un des porte-voix médiatiques du clan Bouteflika, ne compte aucune page de publicité publique.
Cet état de fait illustre, on ne peut mieux, la disgrâce qui frappe le groupe Ennahar depuis l’incarcération de son patron Anis Rahmani, Mohamed Mokadem de son vrai nom.
Il faut dire que le journal, spécialisé dans les faits divers et les élucubrations charlatanesques, était jusque-là arrosé de cinq à six pages de publicité publique par jour. Parfois, il atteignait allègrement le nombre de dix, ce qui lui permettait d’engranger des milliards par mois.
Anis Rahmani a été incarcéré, le 13 février en cours, à la prison de Koléa, dans la wilaya de Tipasa, après son inculpation par le juge d’instruction prés le tribunal. Les chefs d’inculpation retenus contre portent, entre autres, sur “‘acquisition d’avantages indus” et “détention de comptes bancaires à l’étranger”.
Les observateurs les plus avertis de la scène politico-médiatique algérienne prédisent la chute imminente de l’empire Ennahar.
Farid T.