Coronavirus: la revue britannique The Lancet lance une charge suspecte contre la chloroquine
Les lobbys pharmaceutiques alliés aux bureaucraties médicales occidentales mènent une véritable croisade contre la chloroquine, cette molécule bon marché et produite dans de nombreux pays du Tiers-Monde. La célèbre revue scientifique Britannique The Lancet se met de la partie en publiant une étude américaine, de nature administrative et financée par un laboratoire pharmaceutique, pour tenter de démentir les résultats obtenu par l’équipe du professeur Didier Raoult.
Ainsi, une étude, qui n’est en fait qu’une agrégation de données statistiques, publiée récemment par la revue, estime que « la prise d’hydroxychloroquine et de chloroquine augmenterait le risque d’arythmie cardiaque et de décès ». Présentée comme étant la plus grande étude jamais menée au sujet de l’hydroxychloroquine, cette dernière semble comporter « d’importants biais » et « limites ». Elle suggère que l’administration de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine (associée ou non avec un antibiotique) dans les 48 heures suivant le diagnostic, représenterait « un risque accru d’apparition d’arythmie ventriculaire et de décès à l’hôpital ».
Cette dernière (étude) a analysé des données, administratives t non cliniques, d’environ 96.000 patients infectés par le virus SARS-CoV-2 admis dans 671 hôpitaux entre le 20 décembre 2019 et le 14 avril 2020, sortis ou décédés depuis.
Environ 15.000 d’entre eux ont reçu l’une des quatre combinaisons (chloroquine seule ou associée à l’antibiotique, hydroxychloroquine seule ou associée à ce même antibiotique), puis ces quatre groupes ont été comparés aux 81.000 malades du groupe témoin n’ayant pas reçu ce traitement.
Résultat : les quatre traitements ont tous été associés à un risque de mortalité bien plus élevé qu’au sein du groupe témoin (qui était de 9,3%) : 16,4% de décès pour la chloroquine seule, 22,2% quand elle était combinée à l’antibiotique; 18% pour l’hydroxychloroquine seule, et 23,8% quand elle était associée au même antibiotique.
« Une étude foireuse »
Ces résultats ont vite fait réagir Didier Raoult. Dans une vidéo publiée, hier lundi, il qualifie l’étude de The Lancet de « foireuse ». « Ce qui est rapporté n’a plus rien à voir avec la réalité observée. Comment expliquer qu’à l’IHU, nous n’avons enregistré aucun mort de tachycardie ventriculaire sur 4 000 personnes traitées alors que chez eux, qui n’ont vu aucun patient, ils avancent un taux de près de 10% ? », demande-t-il.
Selon lui, cette étude n’est pas réalisée par des médecins mais par des statisticiens, « des gens qui font du big data, une espèce de fantaisie complètement délirante ». « Ils mélangent tous les traitements sans préciser les doses administrées. C’est sûr, on peut se suicider avec l’hydroxychloroquine si on en prend à haute dose. Tout comme le doliprane d’ailleurs qui en réalité est beaucoup plus dangereux », souligne-t-il.
Pour Dédier Raoult, cette nouvelle publication à charge est une nouvelle preuve de « la dérive dangereuse des journaux de recherche médicale qui tordent la réalité pour en donner une version bien éloigné de la vérité observable sur le terrain ».
Boualem Rabah