Coronavirus: l’ENIE vole à la rescousse du système de santé
Pour parer à la faiblesse du système sanitaire algérien en matière de réanimation en cette période épidémique, l’ENIE a pensé à une solution alternative : la fabrication d’insufflateurs artificiels et de respirateurs automatiques.
L’Entreprise nationale de l’industrie électronique (ENIE) s’est lancée dans la conception et fabrication d’insufflateurs artificiels et de respirateurs automatiques, indique le ministère de l’Industrie et des Mines dans un communiqué rendu public ce dimanche.
« Cette initiative intervient pour contrer le problème lié au manque de ces dispositifs dans les hôpitaux, entravant grandement le travail des professionnels de la santé dans l’accomplissement de leur devoir d’assistance aux malades », précise le ministère, ajoutant que « l’ENIE s’est engagée dans la conception d’un mécanisme d’insufflateur artificiel qui remplacera l’intervention manuelle d’assistance respiratoire à travers les moyens traditionnels. L’insufflateur en question est une version extrêmement simplifiée des respirateurs artificiels classiques. »
Le ministère souligne que « le prototype a été spécialement conçu, développé et configuré pour répondre aux besoins des patients dont les capacités respiratoires auraient été affectées des suites d’une infection virale ou autres maladies et qui nécessitent une assistance automatisée pour le maintien ou l’amélioration de la fonction respiratoire. »
Selon lamême source, « l’entreprise publique s’est également lancée, après la publication en date du 31 mars 2020, de la décision de la société Medtronic de la cession, sur un plan humanitaire, de ses droits d’auteurs sur l’invention du système de respiration médicale PB560, dans la fabrication des respirateurs automatiques dans le but de contribuer à contenir cette pandémie. »
A.I.