Coronavirus: The Lancet reconnaît des erreurs dans son étude sur la chloroquine
La célèbre revue médicale britannique The Lancet, qui a défrayé récemment la chronique en tentant de discréditer le protocole thérapeutique du Pr Raoult, a publié, samedi, un rectificatif aux allures de mea culpa.
L’hebdomadaire scientifique britannique a reconnu des erreurs dans ses analyses sur l’inefficacité, voire les effets néfastes, de ce médicament ces dernières semaines. « Dans cet article, dans le premier paragraphe de la section Résultats, le nombre de participants d’Asie et d’Australie aurait dû être respectivement de 8101 (8,4%) et 63 (0,1%). Un hôpital auto-désigné comme appartenant à la désignation continentale de l’Australie aurait dû être attribué à la désignation continentale asiatique. L’annexe a également été corrigée », indique la note sur le site de la revue médicale.
Pour ne pas se déjuger totalement, ce qui serait catastrophique pour son image, The Lancet a précisé dans son erratum « qu’aucun changement n’a été apporté aux conclusions du document. Ces corrections ont été apportées à la version en ligne en date du 29 mai 2020 et le seront à la version imprimée ».
Cette volte-face intervient une semaine après qu’une étude prétendant l’inefficacité de l’hydroxychloroquine a été publiée sur le site de ladite revue, ce qui a encouragé l’OMS à suspendre, quelques jours après, le traitement de la molécule dans les essais cliniques. Ceci avait suscité les foudres du Pr Didier Raoult, défenseur acharné de l’usage de cette molécule, dès l’apparition des premiers signes, qui avait traitée l’étude de « foireuse ».
Hacen Guenoun