Covid-19: rebond de l’épidémie en France
La France connaît un rebond de l’épidémie de Covid-19. 1000 nouveaux cas ont en effet été enregistré pour la seule journée d’hier, jeudi 23 juillet 2020.
Le nombre de nouveaux cas confirmés de coronavirus en France poursuit son augmentation, avec “plus de 1.000 ce jour”, et “10 nouveaux” foyers de cas groupés détectés depuis la veille, a annoncé jeudi la Direction générale de la Santé (DGS).
Le nombre de patients testés positifs au Covid-19 connaît une tendance continue à la hausse depuis trois semaines consécutives et cette “augmentation s’intensifie”, souligne parallèlement jeudi Santé publique France dans son point hebdomadaire sur l’épidémie.
3.589 nouveaux cas ont été détectés la semaine dernière en France métropolitaine, soit une hausse de 27% par rapport à la semaine précédente, après des hausses hebdomadaires de 21% et 13%, détaille l’agence sanitaire. Depuis deux semaines, le nombre de cas détectés progresse plus rapidement en pourcentage que le nombre de tests effectués, qui ont eux augmenté de 3% la semaine dernière et de 14% la semaine précédente, ajoute-t-elle.
L’augmentation du nombre de patients positifs ne peut donc pas être mise uniquement sur le compte de l’intensification du dépistage. “Cette tendance de fond indique que nos habitudes récentes” (relâchement de l’application des gestes barrière, augmentation du nombre de contacts à risques…) “favorisent la circulation du virus depuis déjà plusieurs semaines“, souligne la DGS dans un communiqué. “Au moindre symptôme, il est plus que jamais nécessaire de se faire dépister par test virologique, en s’isolant avant même d’avoir un rendez-vous puis dans l’attente du résultat”, pour éviter que “des chaînes de transmission, parfois importantes, se forment” et empêcher “l’épidémie de rebondir”, ajoute-t-elle.
Environ 361.000 personnes ont réalisé un test virologique de dépistage la semaine dernière, dont 344.400 en métropole, selon Santé publique France. L’agence sanitaire pointe aussi une augmentation du nombre de patients “testés tardivement”, c’est-à-dire dont les symptômes étaient apparus 5 à 7 jours avant le prélèvement.
A.I./Agences