Dans son livre «Ailleurs» à paraître le 8 octobre en cours: Gérard Depardieu livre un témoignage enthousiaste sur l’Algérie et les Algériens
Le célèbre acteur français, Gérard Depardieu, livre un témoignage positif, voire enthousiaste, sur l’Algérie et les Algériens. Dans un livre, à paraître le 8 octobre 2020 aux éditions Cherche-Midi, à Paris, l’homme fait une sorte de comparaison de la vie en France et dans les pays qu’il avait visités, dont l’Algérie, la Russie, l’Ouzbékistan, l’Afrique, la Corée du Nord et d’autres.
Contrairement à la France, « un pays vieux » où « les personnes âgées sont presque enterrées vivantes », Gérard Depardieu raconte son émerveillement de ce qu’il a vécu dans d’autres sociétés.
« Quand je reviens de Russie, d’Algérie, d’Éthiopie, d’Ouzbékistan, j’ai l’impression qu’en mon absence, une bombe a explosé. Je suis stupéfait par le vide qui règne. Dans les rues, dans les regards, dans les esprits. Par ce silence inquiétant. Je n’ai jamais vu un pays où les gens s’arrêtaient si peu dans la rue pour se parler. Ils courent d’un endroit à un autre et rentrent bien vite chez eux. J’évite même maintenant de demander à ceux que je croise à Paris comment ils vont. Parce que la plupart du temps, ça ne va pas du tout », écrit-il.
La star du cinéma, qui avait annoncé en 2018 son souhait de s’installer en Algérie, se dit fasciné par ce pays. Il cite notamment son expérience à El-Djamila (ex-La Madrague, à l’ouest d’Alger). « C’est une ville avec tout autour des jardins de toute beauté qui produisent des fruits, des légumes extraordinaires. Et sans une merde de glyphosate dessus (un herbicide considéré comme dangereux). Les chimistes n’y ont pas encore mis leur groin. C’est riche, c’est beau, les gens qui cultivent ces terres ont tout à nous apprendre », souligne-t-il.
Et d’ajouter : « Il y a dans les yeux de ces paysans, comme dans ceux des pêcheurs de la ville, une intelligence, une ouverture incroyables. Quand je les vois, ces Algériens, c’est vraiment la vie que je vois. C’est elle qui donne toute cette intensité à leur regard. Ces gens connaissent tout, c’est-à-dire qu’ils n’ont rien oublié de la nature ».
Boualem Rabah