Drogue: étudiant en sciences politiques et dealer de psychotropes
Le juge près le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger a rouvert, jeudi, le dossier d’un jeune étudiant en sciences politiques accusé de trafic de stupéfiants et condamné par contumace à 2 ans de prison ferme.
Le jeune a découvert sa condamnation lorsqu’il s’est déplacé dans un commissariat pour déclarer le vol de sa puce téléphonique. L’affaire remonte à quelques années lorsque les services de sécurité ont arrêté des jeunes en possession de comprimés psychotropes dans un des quartiers d’Alger.
Les deux jeunes ont donné le nom de l’étudiant qui a été alors condamné par la justice en son absence. Lors du procès, le jeune étudiant a nié les faits qui lui sont reprochés, précisant qu’il possédait un terrain de foot qu’il louait aux jeunes souhaitant pratiquer ce sport.
Selon ses dires, il ne connaissait pas personnellement les deux jeunes qui l’ont dénoncé. Appelé en tant que témoin, l’un d’entre eux, qui avait déjà purgé sa peine, a nié aussi ses premières déclarations, affirmant que les psychotropes ont été achetés auprès d’un inconnu à la place du 1er mai.
Après ce témoignage, le procureur de la République a demandé la confirmation de la condamnation prononcée auparavant à l’encontre de l’étudiant, à savoir deux de prison ferme.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont mis en avant la bonne conduite de l’étudiant, ses diplômes universitaires et ses résultats durant son cursus universitaires. « S’il était impliqué dans cette affaire, il ne se serait pas déplacé chez la police », affirme un des avocats.
Le verdict sera prononcé prochainement, après délibération.
Boualem Rabah