Education nationale: la date de la rentrée scolaire n’est toujours pas arrêtée
Le ministère de l’Education nationale et les syndicats du secteur examinent, depuis ce matin, une série de propositions pour la nouvelle année scolaire, retardée en raison de la crise sanitaire, liée au coronavirus.
Jusqu’à aujourd’hui, a précisé le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, aucune date n’est arrêtée pour le début de l’année scolaire 2020-2012.
Une série de propositions a été examinée tout en prenant en considération l’intérêt des élèves et des enseignants. Parmi les suggestions, il y a, a dit le ministre, l’adoption d’une semaine de cours de six jours qui commencera du samedi à jeudi. Cette proposition s’appliquera notamment pour les paliers moyen et secondaire. Le ministère suggère aussi le recours à des séances de cours de 45 minutes au lieu d’une heure.
Pour assurer le respect de la distanciation sociale dans les classes, les responsables du ministère ont aussi examiné la possibilité d’opter pour l’enseignement par groupes de 20 élèves par classe. Dans ce cas, a ajouté le ministre, l’enseignement se fera par alternance : des séances du matin pour les premiers groupes et celles du soir pour les deuxièmes groupes.
Ces propositions n’ont, pour l’heure, pas recu l’assentiment des syndicats du secteur. C’est le cas du SNAPEST de Meziane Meriane. Ce dernier a plaidé pour une «solution nationale » et redoute l’apparition d’un « déséquilibre » entre régions concernant les volumes des enseignements, alors que les examens (Cinquième, BEM, Bac) sont nationaux.
S’il est d’accord pour la double vacation, Meziane Meriane a prévenu contre « le risque potentiel du manque de salles de classes et de personnels ». Ce qui imposera de nouveaux recrutements.
Le SNAPEST suggère en outre la suppression provisoire des matières dites « secondaires », le temps que durera la crise sanitaire pour permettre aux élèves de se concentrer sur l’essentiel des enseignements en fonction des filières.
Boualem Rabah