Education nationale: le report de la rentrée réduit l’année scolaire de 36 à 18 semaines, selon les syndicats
Les syndicats autonomes de l’Education nationale critiquent sévèrement la décision des autorités d’ajourner la rentrée scolaire. Pour eux, cette décision aura des conséquences difficilement gérables.
Selon Boualem Amoura, secrétaire général du SATEF, et l’ancien syndicaliste de l’UNPEF et député, Messaoud Amraoui, le report de l’année scolaire au 21 octobre prochain pour le primaire, et au 4 novembre pour le moyen et le secondaire, « réduira l’année de 36 à 18 semaines ». Par conséquent, les enseignants auront, selon eux, du mal à achever les programmes scolaires.
Sur le plan de l’organisation, les administrations des différents établissements scolaires auront également du mal à mettre en œuvre le protocole sanitaire exigé. Elles se heurteront, selon Messaoud Amraoui, à la difficulté d’assurer la distanciation sociale, malgré l’adoption de l’enseignement par groupe. « L’absence d’infrastructures est un sérieux problème », a-t-il expliqué.
Pour sa part, Boualem Amoura critique également la décision concernant l’adoption d’une rentrée scolaire en deux temps, avant de rappeler que les établissements scolaires du cycle primaire seront réquisitionnés pour l’organisation du référendum sur la révision constitutionnel, prévu pour le 1er novembre prochain. Pour lui, les élèves seront ainsi contraints de prendre des vacances de courte de durée.
Boualem Rabah