En pleine polémique sur le gaz de schiste: le projet Desertec sorti des tiroirs
Le gouvernement semble vouloir relancer le projet « Desertec » qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive, il y a quelques années, avant d’être abandonné. C’est du moins ce que laisse entendre le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab.
Intervenant, jeudi dernier en marge de la session plénière de l’APN consacré à l’adoption du plan d’action du gouvernement, M Arkab a annoncé la relance des consultations concernant le projet de production d’électricité par l’énergie solaire « Desertec ».
« Nous sommes en consultation, depuis trois mois, avec les partenaires allemands pour la préparation d’une convention permettant la mise en place d’un cadre de discussions et la relance du contact concernant le projet Desertec », a-t-il affirmé.
Selon le ministre, la « signature d’une convention entre le Groupe public Sonelgaz et les partenaires allemands avant le mois d’avril prochain, pour la création d’un cadre de consultations entre les deux parties sur des bases solides. »
La convention, a-t-il ajouté, vise « la réalisation de stations de panneaux solaires pour concrétiser la transition énergétique sur la base d’une haute technologie. » « Grâce à la grande expérience des Allemands dans ce domaine, la coopération sera dans l’échange d’expertises et de la formation des jeunes algériens dans l’utilisation des nouvelles technologies en la matière », a-t-il encore précisé.
Pour rappel, après le désintérêt du gouvernement algérien, l’initiative Desertec s’est retournée vers le Maroc où un site de production d’énergie solaire a été réalisé à partir de 2012. Il est opérationnel.
Boualem Rabah