Extradition d’Abdeslam Bouchouareb: l’Algérie compte active la notice rouge d’Interpol
Les autorités judiciaires algériennes comptent accélérer les procédures d’extradition de l’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, ainsi que celle de toutes les personnes impliquées dans les affaires de corruption.
Condamné à quatre reprises à 20 ans de prisons avec émission d’un mandat d’arrêt international à son encontre, l’ancien ministre de l’Industrie est en fuite à l’étranger et son lieu de résidence n’est pas encore déterminé, bien qu’on évoque souvent Paris. C’est pourquoi, les autorités algériennes pensent à activer la notice rouge d’Interpol pour déterminer précisément son lieu de résidence et demander à l’Etat concerné de l’arrêter, en attendant l’achèvement des procédures de son extradition.
La notice rouge concerne, rappelons-le, les fugitifs recherchés dans le cadre de poursuites ou afin qu’ils purgent leur peine. Elle consiste à demander aux services chargés de l’application de la loi du monde entier de localiser et de procéder à l’arrestation provisoire d’une personne dans l’attente de son extradition, de sa remise ou de toute autre procédure judiciaire.
Ainsi les autorités judiciaires algériennes comptent beaucoup sur cette procédure qui oblige tous les pays membres de l’Interpol à la respecter. Cependant, les juristes, relèvent l’existence de certaines difficultés, liées notamment à la signature par le pays où se trouve l’ancien ministre des conventions internationales et s’il applique le principe de la réciprocité.
Boualem Rabah