Feux de forêt: le président du Club des risques majeurs rejette la thèse du complot
De violents incendies ont ravagé, ces derniers jours, plusieurs forêts du pays. Le gouvernement, soutenu par certains de ses alliés politiques, à l’instar d’Abdelkader Bengrina, a vite crié au complot. Le président du Club des risques majeurs réfute cette thèse et avance des facteurs objectifs.
Le professeur Abdelkrim Chelghoum, président du Club des risques majeurs, a critiqué le recours à la théorie du complot pour justifier les catastrophes naturelles qui frappent ces derniers temps l’Algérie, notamment le phénomène des feux de forêts.
Dans un communiqué de presse, l’expert a fait savoir que les mécanismes modernes de gestion des risques majeurs sont absents en Algérie. Il a proposé entre autres, la création d’une institution nationale de gestion des risques majeurs qui sera affiliée à la plus haute autorité en Algérie, et non à un ministère spécifique. Le Pr Chelghoum s’est dit en outre, favorable à durcir les peines contre les auteurs des actes prémédités.
Par ailleurs, le président du Club des risques majeurs a attribué les récents incendies qui ont frappé 10 wilayas du pays à des facteurs climatiques récents, mais aussi à une mauvaise gestion des directions de tutelle des différents secteurs.
Il a pointé également du doigt la multiplication d’activités censées être interdites au niveau des réserves nationales et des enclos, sous prétexte de barbecue qui, selon lui, sont à l’origine de plusieurs incendies en Algérie.
Hacen Guenoun