Gratuité des plages: les exploitants illégaux défient l’Etat
Et revoilà le phénomène de l’exploitation illégale des plages ! Quelques jours seulement après la réouverture de ces lieux de détente au public, dans le cadre de la levée du confinement partiel, les exploitants illégaux imposent de nouveau leur loi.
En effet, les estivants l’auront certainement constaté. En voulant se baigner en cette période de grandes chaleurs, les personnes et les familles qui se rendent aux plages sont souvent contrariées par le comportement de groupes de jeunes qui les obligent à payer une sorte de « dîme ».
Au vu et au su des autorités et des services de sécurité, ces derniers imposent le paiement des places de parkings sauvages et interdisent l’accès des citoyens aux plages en installant des barrières de parasols, souvent installées à fleur d’eau.
Ce qui s’est passé au niveau de la plage de Réghaïa à Alger n’est que partie visible de l’iceberg. Dans cette plage, comme on le voit sur des images diffusées sur Facebook (voir ci-dessous), des individus ont carrément formé, à l’aide de tentes, une sorte de “muraille” empêchant les citoyens d’accéder à la mer. Il a fallu la dénonciation de cette situation sur les réseaux sociaux pour voir une réaction des autorités locales et de la Gendarmerie nationale pour chasser les squatteurs.
Boualem Rabah