La guerre en Libye prend une tournure dangereuse. Les deux parties belligérantes font en effet appel aux mercenaires étrangers, ce qui qui fait planer sur ce pays le spectre d’un scénario à la syrienne. Cette situation pousse le secrétaire général de l’ONU à tirer la sonnette d’alarme.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé les “informations continues” sur l’implication de mercenaires étrangers dans la crise en Libye en violation de l’embargo sur les armes décrété en 2011, ont rapporté les médias.

“Il y’a des informations continues sur l’implication de mercenaires étrangers (…) avec des capacités de combat renforcées, et des livraisons d’équipements militaires aux deux parties en violation de l’embargo sur les armés”, déplore-t-il dans un rapport sur la Libye au Conseil de sécurité daté du 5 mai, cité par les médias.

Un rapport récent d’experts de l’ONU contrôlant l’embargo sur les armes imposé à la Libye, remis le 24 avril au Conseil de sécurité, a confirmé la présence dans ce pays de “mercenaires”, mais souligne “ne pas être n’être pas en mesure d’identifier les responsables du recrutement et du financement des mercenaires envoyés combattre en Libye.

Ces mercenaires “fournissent un soutien technique pour la réparation de véhicules militaires, participent à des combats et à des opérations d’influence”, selon les experts onusiens.

Ils aident aussi dans le domaine de “l’artillerie, du contrôle aérien, fournissent une expertise dans les contre-mesures électroniques et déploient des tireurs d’élite”.

Dans leur rapport, les experts précisent, en outre, n’être pas en mesure d’identifier les responsables du recrutement et du financement des mercenaires envoyés combattre en Libye.

A.I.