Ils sont 25 000 à l’étranger : l’Algérie veut bénéficier de l’expérience de ses experts expatriés
La matière grise dont pourrait bénéficier notre pays pour son développement est considérable. Ils sont en effet des milliers d’experts à peupler les centres de recherche et les universités des grandes puissances. L’Algérie réussira-t-elle à les convaincre d’apporter leur contribution? En tout cas, une iniatiative à leur endroit vient d’être lancée.
Le secrétaire d’État chargé de la Communauté et des Compétences à l’étranger, Rachid Bladehane, a annoncé une initiative du gouvernement pour inciter les experts algériens installés à l’étranger à participer aux efforts du développement du pays. S’exprimant, aujourd’hui, devant les membres de la commission des affaires étrangères de l’APN, l’orateur a affirmé avoir pris, depuis trois jours, des contacts avec certains d’entre eux pour leur expliquer la démarche des autorités.
Selon lui, environ 25 000 algériens vivant aux USA, au Canada, en Allemagne ou encore en France, seront contactés pour servir leur pays, selon le « principe gagnant-gagnant ». « Nous ne pouvons pas leur demander de rentrer au pays puisqu’ils ont déjà des postes d’emploi dans les pays où ils sont installés, mais ils peuvent contribuer à distance au développement de l’économie nationale», explique-t-il.
Selon Rachid Bladehane, les départements ministériels chargés de la numérisation devront développer des plateformes électroniques pour inscrire ses experts et permettre ainsi un échange entre eux et les entreprises algériennes exerçant sur le territoire national.
Boualem Rabah