Importation de véhicules neufs: les concessionnaires soumis à des conditions draconiennes
Le contenu du cahier des charges concernant l’importation des véhicules neufs, adopté dimanche dernier en Conseil des ministres, est connu. Comme prévu, ilt instaure des conditions strictes pour les concessionnaires automobiles.
Ce cahier des charges a, en effet, cerné tous les points liés à l’exercice de cette activité et tente de combler les lacunes enregistrées par le passé et protéger l’intérêt des clients. Le premier point évoqué est celui de l’agrément. Ce dernier n’est accordé définitivement au concessionnaire qu’au bout d’une année.
Pour activer sur le marché, le concessionnaire aura accès à un agrément provisoire valable pendant 12 mois et qui pourrait être prorogé de six mois. Une fois en activité, le concessionnaire qui n’est autorisé qu’à représenter deux marques de voitures au maximum, est tenu d’étendre son réseau de distribution à tout le territoire national en 24 mois.
Outre la nécessité d’importer des véhicules répondant aux normes de sécurité et la présentation de factures émanant du constructeur, le concessionnaire doit aussi garantir un stock suffisant de pièces de rechanges d’origines et un service après-vente de qualité.
Concernant la commercialisation, les concessionnaires sont également tenus par l’obligation de livrer le véhicule à l’acheteur dans un délai de 45 jours pour les véhicules touristiques et 90 jours pour les poids lourds. Mais si le client paie la totalité de la somme, ce délai à ramené à sept jours.
Ce cahier des charges définit aussi la surface obligatoire des espaces d’exposition des véhicules qui varient de 500 m2 à 2000 m2, selon la catégorie.
Boualem Rabah