Mines: le sous-sol algérien renferme plus de 1000 matières à exploiter
Les richesses naturelles de l’Algérie ne se limitent pas seulement au pétrole et au gaz qui lui assurent actuellement l’essentiel de ses revenus en devises. Son sous-sol cache encore des trésors. Il existe plus de 1000 autres matières à exploiter. C’est ce qu’a affirmé aujourd’hui le ministre des Mines, Mohamed Arkab.
Intervenant sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, le ministre a cité 70 millions de tonnes de fer qui se trouvent à Ouenza et Boukhadra (Wilaya de Tébessa) auxquels il faut ajouter 3 milliards de tonnes inexploitées à Gara Djebilet. L’Algérie dispose aussi, selon lui, d’une réserve de 2.5 millions de tonnes de phosphate à Bir El-Ater (toujours dans la wilaya de Tébessa) ainsi que d’autres matières précieuses et non précieuses.
La création d’un ministère des Mines, a ajouté Mohamed Arkab, a pour but de booster ce secteur stratégique pour jouer son rôle dans le développement économique du pays, la relance de l’industrie de la transformation pour assurer de nouveaux postes d’emploi.
Dans ce sens, le ministre a dévoilé son plan pour relancer ce secteur. Celui-ci, a-t-il indiqué, repose sur quatre chapitres essentiels : la révision de la législation régissant le secteur pour attirer des investisseurs nationaux et étrangers, la mise à jour de la carte minière nationale, la révalorisation des mines et la formation des ressources humaines.
Le ministre a précisé aussi que la relance du secteur se fera en deux étapes. La première à court terme et la seconde à moyenne terme, soit entre 3 mois et une année. Selon lui, trois gisements sont prioritaires : celui d’Amizour (Béjaïa) pour la production du zinc, celui de Gara Djebilet (Tindouf) qui sera exploité en partenariat avec les étrangers et la mine du phosphate de l’Est Algérien.
Boualem Rabah