À en croire le ministre délégué chargé des Startups et de l’Innovation, Oualid Mehdi Yacine, «il est plus facile de lancer une startup en Algérie que dans un pays européen, où les marchés sont saturés». Selon lui, il est également «plus facile de trouver des débouchés en termes de marché et de clientèle.»

Intervenant lundi sur les ondes de la Radio nationale, Oualid Yacine a expliqué que « la volonté politique pour développer l’économie de la connaissance existe. » Elle se reflète dans « la création d’un ministère délégué dédié à cela », a-t-il soutenu, ajoutant que cette volonté politique «  se concrétise de jour en jour, avec notamment, la création d’un fonds national de soutien aux startups et à l’innovation. »

Concernant les dossiers prioritaires traités par son département, il a évoqué la question des textes réglementaires, précisant que certains d’entre eux sont en cours d’élaboration alors que d’autres vont être publiés. Il a indiqué dans le même contexte que son département est « en train de clarifier le statut des startups vis-à-vis des autres micro-entreprises. »

Concernant les facilitations accordées aux startups dans l’avant-projet de Loi des finances 2021, ce dernier a évoqué les exonérations fiscales et parafiscales qui y sont incluses, pour dire que ces mesures permettront aux entrepreneurs « de se concentrer sur l’innovation et ne pas se préoccuper des impôts et autres. »

M. Mansour