Le Tajamou Amel El-Jazaïr (TAJ) veut apparemment survivre à la disgrâce de son fondateur, aujourd’hui en détention, Amar Ghoul. Considéré comme un des principaux instruments politiques de la “issaba”, ce parti vient de se doter en la personne de l’ex-ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, Fatma-Zohra Zerouati, d’un nouveau patron, une patronne en l’occurrence.

À l’issue du congrès extraordinaire du parti qui s’est tenu vendredi et samedi au Centre international des conférences (CIC) à Alger, Fatma-Zohra Zerouati a été choisie pour prendre les commandes du TAJ, succédant ainsi à Amar Ghoul, actuellement en prison pour d’énormes affaires de corruption.

Dans la déclaration finale, les congressistes n’ont pas manqué d’exprimer « leur pleine disponibilité pour la réussite du référendum sur la constitution », soulignant un « tournant qui ouvrira des horizons vers de profondes réformes politiques, économiques et sociales. »

Ils ont également appelé à la moralisation de la vie publique tout en saluant « les efforts de l’État pendant la pandémie de coronavirus », se félicitant des décisions prises sur les plans économique et social, pour améliorer les conditions de vie du citoyen.

M. Mansour