Présidentielle américaine: Trump accusé d’agression sexuelle
La campagne électorale de Donald Trump se complique de plus en plus. En plus de ses errements dans la gestion de la pandémie de Covid-19, il est rattrapé par son comportement avec les femmes. Ainsi, une ancienne mannequin, Amy Dorris, dénonce une agression sexuelle que le président américain aurait perpétré à son encontre lors de l’US Open 1997.
Alors âgée de 24 ans au moment des faits, Amy Doris été abordée par le Président américain devant les toilettes de sa loge VIP. Dans les colonnes du Guardian, elle se souvient : “J’étais prisonnière de son étreinte, et je ne pouvais pas en sortir”. “Je ne sais pas comment vous appelez cela lorsque vous mettez la langue dans la gorge de quelqu’un”, confie-t-elle.
En septembre 1997, Amy Dorris aurait passé plusieurs jours avec Trump alors promoteur immobilier new-yorkais. La rencontre aurait été organisée par son petit-ami de l’époque Jason Binn. Les faits se seraient alors déroulés dans une suite de luxe sur le site de l’US Open. La plaignante se serait levée pour aller aux toilettes, à l’écart. “J’avais des problèmes avec mes lentilles de contact. Je me souviens d’y être allée pour humidifier ma lentille”, déclare t-elle. A sa sortie, Trump l’attendait. Elle confie au journal britannique The Guardian qu’après un bref échange verbal, elle aurait subi les assauts de son agresseur. Malgré une “nausée” et l’impression d’avoir été “bafouée”, la mannequin aurait par la suite fait comme si de rien n’était, se sentant “obligée” d’essayer de “passer un bon moment”.
Après cet événement, elle se serait confiée à des proches. Pour corroborer ses dires, la victime a fourni au journal britannique plusieurs documents comme son billet pour l’US Open mais aussi six photos la montrant avec le magnat de l’immobilier pendant plusieurs jours à New York. “Maintenant, je sens que mes filles sont sur le point d’avoir 13 ans et je veux qu’elles sachent qu’il ne faut laisser personne vous faire quoi que ce soit que vous ne voulez pas”, a-t-elle avoué avec émotions. “Je préfère être un modèle. Je veux qu’elles voient que je ne suis pas restée silencieuse, que je me suis opposée à quelqu’un qui a fait quelque chose d’inacceptable.”
Par l’intermédiaire de ses avocats, Trump a affirmé n’avoir jamais harcelé, abusé ou mal agi envers Amy Dorris. Les représentants du magnat républicain ont aussi pointé une version des événements de la plaignante qui manquerait de cohérence, soulignant notamment qu’elle aurait choisi de ne pas écourter son séjour new-yorkais malgré la présence de son agresseur supposé.
A.I./Agences