Procès de Ali Haddad: le Procureur requiert des peines plus lourdes
Condamné en première instance à une peine de 18 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions de dinars pour des chefs d’inculpation liés à des affaires de corruption, le Procureur général près la Cour d’Alger a requis, ce dimanche, un « durcissement des peines » à l’encontre d’Ali Haddad.
Le représentant du parquet, dans son réquisitoire lors de ce procès en appel, a également demandé des peines plus sévères pour les autres accusés dans ce dossier, à savoir les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, déjà condamnés à des peines de 12 ans de prison assorties d’une amende d’un million DA. Mais aussi à l’encontre des anciens ministres des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, Boudjemaa Talai, Ammar Ghoul, Abdelkader Kadi, Amara Benyounes et Abdeslam Bouchouareb, actuellement en fuite.
Pour sa défense et depuis sa prison à Tazoult, Ali Haddad continue de nier les charges retenues contre lui et se dit « victime d’un règlement de compte ». Lors de son audition, l’ancien patron de l’ETRHB a insisté sur la situation misérable dans laquelle se trouve sa famille après son emprisonnement, surtout après la décision de confisquer tous ses biens, expliquant qu’il n’a laissé que 5 millions de centimes à la maison pour ses enfants.
Mourad Z.