Rebondissement dans l’affaire Ikram : la justice nie la thèse de « l’assassinat prémédité par sa belle-famille »
Le parquet général près la Cour de Blida clos le feuilleton de la jeune maman Ikram A, dont le décès, il y a quelques jours, a suscité la polémique sur les réseaux sociaux. Âgée de 19 ans, la jeune femme est décédée subitement dans la maison de ses beaux-parents. Sa mère a diffusé alors une vidéo affirmant que sa fille « a été tabassée à mort par son mari » et accuse « sa belle-famille de complicité de meurtre ».
Faux, a précisé le parquet dans un communiqué rendu public, dimanche soir. Selon la même source, la « femme répondant aux initiales “I. A.” était décédée de mort naturelle, suite à une hémorragie cérébrale et ne porte aucune trace de violence sur son corps ».
«Les services de sûreté de la Daïra de Bouguerra ont été notifiés de la réception de la dame susnommée au niveau de la polyclinique qui a également notifié son décès. Les services de sécurité ont ouvert une enquête préliminaire, suivie d’une enquête judiciaire diligentée par le Procureur de la République près le Tribunal de Boufarik », a précisé le communiqué.
Lors de l’enquête, a ajouté l’enquête, « l’époux de la défunte, ses parents et sa belle-mère ont été auditionnés, ainsi que la responsable du service de médecine légale à l’Hôpital de Frantz Fanon ».
Et de préciser : « Selon les résultats obtenus, notamment l’autopsie du corps de la défunte, la mort de cette dernière est d’origine naturelle, due à une hémorragie cérébrale, causée par des ecchymoses qui ont occasionné la compression de la glande thyroïde, une défense du bas-ventre et une thrombopénie, avec inexistence de traces de violence sur son corps ».
Boualem Rabah