Renault Algérie: l’ambassadeur de France révèle que des discussions sont en cours pour sauver l’usine d’Oran
Invité de l’émission Offshore de Radio M, l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, a assuré que la partie française n’est pas prête de lâcher l’usine Renault d’Oran, dont le coût de lancement avoisine les 200 millions d’euros.
« Des discussions sont en cours pour que l’usine d’Oran reprenne du service, faute de quoi près de mille salariés pourraient se retrouver au chômage. Ce n’est pas l’objectif de Renault qui a investi en Algérie. », a déclaré François Gouyette.
Interpellé sur le volet économique et un éventuel recul des investissements français en Algérie, le diplomate a rappelé que « le stock d’investissements français en Algérie pèse 2,7 milliards d’euros, soit le premier investissement étranger en stock sur le sol algérien », tout en précisant que la France demeure un fournisseur incontournable pour l’Algérie, surtout que le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays atteint 4 milliards d’euros.
« Nous souhaitons que l’Algérie soit un pays stable et prospère et qui se développe. Nombreux sont les chantiers où la France peut intervenir, notamment les domaines économiques », a-t-il affirmé.
Toutefois, l’ambassadeur de France en Algérie revendique un meilleur cadre juridique â même de permettre aux investisseurs d’évoluer dans un climat d’affaires plus serein: « Les entreprises françaises vouent un gros engouement pour le marché algérien. Elles espèrent toutefois évoluer dans un cadre légal des affaires qui leur soit rentable, car elle ne sont pas philanthropes par essence et espèrent donc un retour sur investissement. »
Hacen Guenoun