Réunion du Haut Conseil de l’Etat :réouverture graduelle des mosquées
Le chef de l’Etat Abdelaziz Tebboune a présidé, ce lundi, une réunion du Haut Conseil de Sécurité consacrée notamment à l’évolution de la pandémie du Covid-19 dans le pays. Plusieurs décisions ont été prises à l’issue de ce conclave auquel ont assisté le Premier ministre, Abdelaziz Djerad et le Chef d’état-major Saïd Chengriha.
Il a été décidé notamment « le retour des fidèles aux mosquées dans les conditions qui permettent une observation optimale des prescriptions sanitaires imposées par la pandémie ». C’est ainsi que le Premier ministre a été instruit de « programmer une réouverture graduelle des lieux de culte, qui sera limitée, dans une première phase, aux seules grandes mosquées d’au moins mille (1000) places, et qui soient en mesure de permettre la distanciation physique indispensable, avec comme impératif le port du masque par tous ».
Par ailleurs et toujours concernant les mesures d’assouplissement adoptées par le Haut Conseil de l’Etat, il a été décidé « la réouverture des plages aux citoyens, et des lieux de récréation et de détente, en particulier dans la conjoncture estivale actuelle ». Le Premier ministre est chargé aussi de « prendre les mesures qui s’imposent pour un accès graduel à de tels espaces qui tienne compte, là aussi, de l’impératif du respect des conditions sanitaires », a-t-on souligné dans le communiqué de la présidence de la République. Les services de sécurité sont quant à eux tenus « de veiller, par une présence renforcée, à l’observation sur le terrain des consignes de distanciation entre les estivants et de port du masque ». il est toutefois rappelé que « l’Etat restera vigilant quant au respect rigoureux de ces mesures par les citoyens, lesquelles mesures peuvent être remises eu cause en cas d’aggravation de la situation sanitaire ».
Enfin, le président de la République a insisté pour que des enquêtes approfondies soient menées avec la plus grande célérité sur les graves dysfonctionnements qu’a connu le pays « entre incendies de forêts, ruptures en alimentation en électricité et eau potable, indisponibilité brutale des liquidités au niveau des centres postaux et dégradation des bouteilles et citernes d’oxygène dans les hôpitaux ».
Cela dans le but de « déterminer avec précision les véritables responsabilités ».
- Z.