Les promesses des dirigeants occidentaux quant à un accès égal de tous les humains à un vaccin contre la Covid-19 se sont évaporées avant même la mise au point de celui. La présidente de la Commission européenne a ouvertement soutenu qu’il sera, en priorité, destiné aux Européens, même si, pour tempérer ses propos, elle évoque un accès aux pays pauvres.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé vendredi que si les Européens viennent à trouver un vaccin contre le coronavirus, il sera réservé en priorité aux Européens, mais avec un accès pour les « pays pauvres ».

« Nous avons des négociations avec des grandes sociétés pharmaceutiques pour trouver ce vaccin. Nous serons prêts à réserver les capacités pour la population européenne, si jamais on trouve ce vaccin », a expliqué Ursula von der Leyen. « On va réserver ce vaccin pour les Européens. Mais au-delà, nous sommes ouverts pour donner aussi notre aide aux pays pauvres qui n’auront pas les moyens pour leur donner aussi un accès à ce vaccin. C’est une vocation de l’Europe », a-t-elle ajouté.

La présidente de la Commission européenne a alerté sur la nécessité d’un vaccin pour vaincre la pandémie de coronavirus qui fait des ravages dans le monde entier, tout en assurant que l’Europe s’est donnée les moyens pour atteindre cet objectif. « Nous devons faire en sorte que nous trouvons ce vaccin très rapidement. En tant que Commission, nous avons donné notre appui à la recherche contre ce virus, en Europe, en plus de la conférence internationale qui a mobilisé sept milliards d’euros. », a t-elle souligné.

Hacen Guenoun