Selon le président de l’Association des concessionnaires: Bouchouareb se trouverait actuellement en France
Les dernières décisions prises par l’exécutif concernant le secteur automobile remettent au devant de la scène l’ancien ministre de l’industrie de Bouteflika, Abdesslam Bouchouareb. Condamné à 20 ans de prison ferme par contumace dans l’affaire du montage automobile et sous le coup d’un mandat d’arrêt international, ce dernier aurait quitté le Liban, où il s’était réfugié depuis plusieurs mois, pour se réinstaller en France. C’est du moins ce qu’a affirmé, Youcef Nebbache, Président de l’association des concessionnaires automobiles multimarques (ACAM), lors de son passage sur les ondes de la Radio M (web radio).
Ce dernier, très au fait de ce qui s’est passé dans le secteur automobile durant la période allant de 2014 à 2017, est longuement revenu sur le diktat imposé par Abdesslam Bouchouareb qui n’obéissait même pas à l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
« Bouchouareb, l’ex ministre de l’industrie et des mines, régnait en maître et a redistribué les cartes de la représentation automobile en Algérie, non sans laisser sur le carreau de nombreux professionnels qui ont été contraints à disparaître de l’univers des concessionnaires», a-t-il affirmé.
Youcef Nebbache a assuré que « Bouchouareb était très puissant et ne reconnaissait pas l’autorité de Sellal, l’ancien Premier ministre de Bouteflika ».
« Nombreux étaient ceux qui étaient aux petits soins avec Bouchouareb qui s’était même vu gratifié de la fameuse villa de Hydra. Pourquoi ne lui a-t-on rien saisi ? », s’est-il interrogé.
Boualem Rabah