Selon une nouvelle étude: le nouveau coronavirus serait saisonnier
Une nouvelle étude confirme que la pandémie devrait perdre en intensité avec l’arrivée de l’été dans l’hémisphère nord. Elle corrobore ainsi le corpus de travaux scientifiques, qui commencent à se former, montrant que le virus responsable de la Covid-19 serait sensible à la température et à l’humidité.
L’analyse sur l’incidence de la maladie faite par des chercheurs qui ont comparé huit villes ayant connu une propagation “substantielle” de la Covid-19, dont Paris, avec 42 autres villes n’ayant pas expérimenté un même niveau d’infection. Le magazine US News et World Report arendu publics les résultats: « Toutes les villes/régions avec de grandes épidémies de Covid-19 ont des climats hivernaux similaires, avec une température moyenne de 41 à 52 degrés Fahrenheit [0 à 10 degrés Celsius], des niveaux d’humidité moyens de 47 % à 79 %, et sont situées dans une bande de latitude nord entre 30 à 50 degrés. ».
Même conclusion pour le quotidien canadien La Presse: « Cela rend la Covid-19 semblable à la grippe, qui survient après Noël au Canada et dans les autres pays de l’hémisphère nord, et entre juin et septembre dans les pays de l’hémisphère sud, comme l’Australie.”
Pour sa part, l’auteur principal de l’étude, Mohammad Sajadi de l’Institut de virologie humaine à l’École de médecine de l’Université du Maryland, soutient que les données documentées par son équipe « suggèrent que le virus a plus de difficulté à se propager entre les personnes dans les climats plus chauds ou tropicaux. »
Hacen Guenoun