Soutenu par une centaine de scientifiques de renom: Didier Raoult démonte l’étude de Lancet sur la chloroquine
Dans une tribune exclusive publiée aujourd’hui par le quotidien français Le Figaro, le professeur Didier Raoult critique sévèrement l’étude de Lancet mettant en cause l’efficacité de son traitement à la chloroquine contre le Covid-19.
Le célèbre infectiologue marseillais est allé loin dans son réquisitoire, estimant que les publications scientifiques véhiculent de fausses informations. «Le Lancet a publié une étude aux résultats effarants pour qui a réellement vu et traité des malades», accuse le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (IHU). « Tout ce qui est dedans est soit faux, soit imprécis, soit maladroit, soit frauduleux. » a-t-il ajouté.
Pris pour cible par les lobbies pharmaceutiques et le gouvernement français depuis l’annonce de son protocole thérapeutique contre la maladie virale, Didier Raoult peut compter désormais sur le soutien d’une centaine de chercheurs qui ont écrit vendredi dernier une lettre ouverte au Lancet et aux auteurs de l’étude évoquant des “préoccupations à propos de l’analyse statistique et de l’intégrité des données”.
Dans ladite lettre, les scientifiques demandent à la société Surgisphere de rendre publiques ses données et de les faire analyser par une organisation indépendante comme l’OMS. Ils listent “des préoccupations importantes”, estime sur Twitter Carl Bergstrom, biologiste à l’université de Washington.
L’épidémiologiste Allen Cheng, un des signataires, rappelle, pour sa part, le fait que des données présentées comme provenant d’hôpitaux australiens seraient en réalité… issues de pays asiatiques. Une des multiples erreurs et interrogations qui “mettent en doute la véracité de cette base de données. »
Yanis Roussel, porte-parole de Didier Raoult, s’interroge, quant à lui, la provenance des informations provenant d’hôpitaux sur Twitter. Dans une autre étude utilisant la même base de données, qu’utilisent des hôpitaux français, les patients ont été classés par ethnies, alors que ce type de statistiques est interdit en France.
Hacen Guenoun