Stade de Baraki: l’interminable chantier
Lancé en 2009, le stade de Baraki demeure un vaste chantier. Attendue depuis plusieurs années par les Algérois, l’inauguration de cette enceinte est régulièrement renvoyée aux calendes grecques.
Il suffit d’emprunter la rocade sud d’Alger pour s’apercevoir que le taux d’avancement des travaux de cette infrastructure sportive, censée réduire la pression sur les autres stades de la capitale, reste faible.
Effet, en dépit des multiples mises en demeure adressées par les pouvoirs publics à l’entreprise chargée du projet, la China Railway Construction Engineering Group (CRCEG), le chantier accuse toujours un énorme retard qui fait que l’ouvrage ne sera pas livré en 2020 comme annoncé par l’ancien ministre des Sports, Raouf Bernaoui.
Les travaux de la partie extérieure n’ont pas connu la moindre progression depuis l’installation des murs-rideaux sans parler de la voirie et des réseaux divers communément appelés les VRD. Mais il semblerait que ce sont les travaux intérieur, tels ceux ayant trait à la plomberie, la peinture, l’électricité, les enduits et autre isolation thermique, dont le taux d’avancement ne dépasseraient même pas les 30%, qui accusent le plus de retard.
Pourtant, une enveloppe de 280 millions d’euros a été allouée par l’Etat algérien pour la réalisation de ce projet. C’est à croire que le nouveau stade de Braki est maudit !
Hacen Guenoun