Tebboune à propos de la corruption: « Elle explique la crise de confiance de fond entre gouvernants et gouvernés »
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, reconnait que la corruption qui ronge le pays est l’une des raisons principales « de la décadence et dénote du niveau de la déliquescence morale et de la profondeur du mal fait aux institutions de la Nation et à ses richesses, mais explique aussi la crise de confiance de fond entre gouvernants et gouvernés».
Pour lui, l’éradication de ce fléau passe nécessairement par «l’édification d’une Algérie nouvelle où personne ne sera protégé par son immunité, ni par son influence ».
Selon le chef de l’Etat, le changement exige de « l’honnêteté dans la parole, le dévouement dans l’action, l’attachement permanent à la créativité et le déni de soi, pour que chaque citoyen, notamment les jeunes, perçoive le changement et sache que l’Etat est véritablement au service du citoyen ».
Un discours séduisant en somme, qui a, cependant, besoin d’être traduit sur le terrain. Personne n’ignore au demeurant la difficulté et la complexité de le convertir en actes, après des décennies de déliquescence et de dévoiement en tous genres.
Dans un autre registre et concernant l’appel à la dissolution de l’APN, après le scandale des «ventes» de sièges sur les listes du FLN lors des élections législatives de 2017, le président Tebboune estime qu’il est « impératif de procéder, au préalable, à une révision constitutionnelle, car il est inconcevable de renouveler les instances élues avec des lois rejetées par le peuple ».
Mourad Z.