Le nouveau code pénal visant à préserver la crédibilité des examens et des concours vient d’être appliqué, annonce le ministère de la Justice dans un communiqué.

Les premières peines de prison contre des personnes, accusées d’avoir fait fuiter les sujets du BEM, sont tombées.

Ainsi, le tribunal correctionnel de Guelma a condamné, le 8 septembre, un lycéen à une peine d’un an d’emprisonnement et 100 000 dinars d’amende. L’inculpé a été condamné pour  avoir publié sur sa page facebook le sujet de la langue arabe.

La deuxième affaire a été traitée par le tribunal de M’sila où un autre accusé a tenté de divulguer le sujet de langue arabe à l’aide d’un téléphone portable. Le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire à la séance de ce dimanche.

Par ailleurs, des équipes de lutte contre la cybercriminalité réparties sur tout le territoire national, ont pu identifier de nombreuses personnes qui ont commis des actes similaires, et les services de sécurité s’emploient à les arrêter pour les traduire devant la justice.

Le communiqué ajoute que les enquêtes se poursuivent avec diligence dans le but d’identifier et d’arrêter tous ceux contre lesquels il existe des preuves d’avoir commis de tels actes de tricherie.

Enfin,l es coupables risquent une peine allant jusqu’à 15 ans de prison et une amende d’un million et 500 000 dinars, conformément au nouveau code pénal.

Mourad Z.