Au lendemain du meurtre de Rahma, une jeune tunisienne de 29 ans qui a ému tout le pays, le président tunisien Kaïs Saïed, a remis sur la table le délicat dossier de la peine de mort qui n’a pas été appliquée en Tunisie depuis 1991.

« Quiconque tue une personne sans aucune raison, mérite la peine de mort. Nous lui fournirons toutes les conditions de légitime défense, mais s’il est prouvé qu’il a tué, je ne pense pas que la solution soit de ne pas appliquer la peine de mort », a-t-il déclaré.

Le débat sur la peine de mort refait surface à chaque qu’un crime odieux est commis. Les favorables saisissent l’occasion pour réclamer son application. D’ailleurs, des centaines d’entre eux se sont regroupés devant le palais présidentiel de Carthage pour exprimer leur colère.

Rahma avait disparue à la sortie de son bureau, avant d’être retrouvée morte près de l’autoroute entre la capitale, Tunis, et un quartier résidentiel de la Marsa.

Le suspect a été rapidement arrêté, a annoncé le ministre de l’Intérieur tunisien. Il aurait avoué son crime, en affirmant l’avoir tuée et avoir volé son téléphone.

Mourad Z.