Vente des sièges de députés: l’avocat de Baha Eddine Tliba tente de tempérer les propos de son client
L’avocat de l’ex-député Baha Eddine Tliba est sorti de son mutisme pour apporter des précisions concernant les propos tenus par son client sur la vente des sièges de député lors des législatives de 2017.
Dans un communiqué rendu public ce mardi 8 septembre, Me Amrani Chams-Edine a démenti que l’ancien député ait reconnu avoir payé la somme de sept milliards de centimes pour avoir son siège de député. L’avocat a expliqué que Tliba avait fait l’objet de « chantage », mais il a « refusé de céder ».
Tout en insistant sur le fait que Baha Eddine Tliba « a immédiatement informé les services de sécurité », Me Amrani a expliqué que son client a déclaré lors des audiences que « les personnes impliquées dans ces faits qui se sont déroulés en 2017, ont été écartées par l’enquête sécuritaire, et ce, grâce à la collaboration de Tliba avec les services de sécurité ».
Baha Eddine Tliba « n’a jamais fait l’objet de poursuites de la part du parquet en vertu d’une des dispositions pénales du Code électoral, contrairement à ce qui a été rapporté par certaines chaînes de télévision et sur les réseaux sociaux », a indiqué l’avocat, assurant que la démarche de son client n’a jamais eu d’autre objectif que celui de « mettre fin à cette forme de corruption ».
« Ce qui a été rapporté et attribué au député Baha Eddine Tliba par des médias locaux et étrangers, et qui visent à porter atteinte à la crédibilité de l’Assemblée populaire nationale qui est une institution constitutionnelle, sont dénués de tout fondement », a ajouté Me Amrani.
Démentant le contenu du dernier communiqué du groupe parlementaire du FLN, l’avocat a affirmé que Tliba n’a jamais été exclu du parti et qu’il a écopé d’un simple avertissement verbal de la part de la commission de discipline qui, selon lui, « a refusé de suivre les orientations du secrétaire général de l’époque (Djamel Ould Abbas, ndlr), sachant que tous les membres de la commission étaient conscients des motivations réelles (du SG), qui étaient la dénonciation de ses enfants par notre client ».
M. Mansour